jeudi 31 janvier 2008

Es-tu vraiment curieux?

Ok, là on atteint des limites! Une compagnie allemande de plein air nous offre une version "portable" du célèbre snack américain, le cheeseburger! Et quel bon choix de produit pour les gens qui marchent des heures à l'extérieur. Rien comme une tarquette de steak haché cheap entre deux pain humides et plein de carbs pour récupérer toute cette énergie et se remettre d'attaque rapidement.

Je suis curieux et intrigué, mais mon estomac m'a bien averti que si j'essaie ça un jour, il ferait la grève.



L'image vient du site du produit.

mercredi 30 janvier 2008

Un passage obligé

Ce midi, on a visité un des endroits que je fréquente à chaque fois que je suis à Chicago, le bar à vin Crú. Comme à l'habitude, on s'asseoit au comptoir et on hésite sur notre consommation. La carte des vins est impressionnante, et j'y ai dans le passé bû plus d'un cannon. Aujourd'hui, comme notre visite s'est faite au dîner, j'ai été raisonnable et je me suis contenté d'un seul verre de St-Laurent, question de me ramener l'Autriche en bouche.

Cet établissement offre une cuisine simple, mais goûteuse qui sait me réconforter à chaque fois. Pour ce qui est de la carte, comme je l'ai mentionné plus tôt, elle vaut au minimum la peine d'être lue.

Repas de Starr

Non je n'ai pas mangé avec Britney, elle était trop occupée à virer folle devant chez elle. Je veux plutôt partager mes repas à Philadelphie. Deux soir, deux visites de restaurants du groupe Starr.

La première visite, que j'attendais comme le B.S. attend son chèque, fût chez Morimoto, célèbre chef de la série Iron Chef America. Le restaurant a sû répondre à mes attentes et chaque plat du menu dégustation Omakase valait le coup. Selon les goûts du chef, on a mangé en succession un tartare de Toro, des huiîtres, un céviché de pétoncles, un demi homard grillé, du boeuf Kobe, une assiette de sushis pour finir avec une costarde aux agrumes. J'aurais pû opter pour un dessert tout chocolat, mais après toute cette bouffe, je feelais fruits. Mes mentions vont au tartare de Toro, aux huîtres et au homard. Un repas bien gradué avec des plats goûteux bien proportionnés.

Chacun de ses services était accompagné d'un breuvage s'y mariant. Les plus intéressants, et ceux qui se mariaient le mieux avec le plat, étaient les cocktails alcoolisés. Les vins étaient bien pairés, mais les cocktails avaient beaucoup plus d'impact sur le goût. Les deux vedettes de la soirée ont étées un martini mi saké mi vodka avec des tranches de concombre japonnais et un soda au yuzu dont j'aurais bien bû quelques gallons; un bon BigGulp de soda au yuzu quoi!

Mardi, on a déplacé nos papilles du Japon à la Méditérannée et on a mangé chez Tangerine. Un restaurant lounge dans lequel les lumières sont remplacées par des chandelles et les tables standards par des tables basses. Un call de designer... J'avais l'impression d'avoir 5 ans de nouveau et d'être invité à la table des adultes. Une fois rétabli de mon traumatisme loungien, notre chef, probablement un membre de la famille Weasley, nous explique du haut de ses 7 pieds, en chuchotant sous la musique, que le concept du restaurant est qu'ils n'ont pas de réchauds et que les plats sont servis dès qu'ils sont prêts. Ces plats, conçus pour une personne, sont servis au centre de la table pour favoriser le partage et la découverte.

Notre sélection a été la suivante. En entrée, un risotto au homard, tout chaud, tout coulant et juste assez riche suivi de gnochis au harrissa. Les gnochis étaient décevant, la sauce manquait de punch. Comme plats principaux, du canard au cassis et du porc au chorizo et aux fruits. Le canard était excellent et la sauce au fruit rouge complétait très bien le plat. Le porc avait une cuisson parfaite, d'un rosé qui aurait fait paniquer toutes les matantes de ce monde, mais la sauce était beaucoup trop sucrée. Donc, un mix de déception et de satisfaction, qui me ferait douter sur une revisite éventuelle.

Chose certaine, je retournerai chez Morimoto!



L'image vient du blog Super chef.

vendredi 25 janvier 2008

Inutile : Le craqueur d'oeufs

Voilà la solution à vos multiples maux de dos et foulures du poignet! L'ultime outil du chef, le révolutionnaire Egg Cracker nous permet de... craquer des oeufs. Cet indispendable compagnon, fruit de longues recherches scientifiques, rendra désormais accessible et simple cette tâche ardue qu'est de casser des oeufs.


Ce bidule des plus inutiles est offert par Get Organized!, qui semble avoir une foule d'autres cossins pour polluer vos tiroirs.

L'image vient du site de Get Organized!

jeudi 24 janvier 2008

Combien de calories dans un trio?


L'an dernier, le Bureau de la santé de New York a tenté d'imposer aux restaurants de fast food d'afficher le nombre de calories contenues dans leur repas. Un juge a rejeté la loi et le Bureau n'a pas obtenu gain de cause. Le Bureau a voté mardi dernier, le 22 janvier 2008, pour le dépôt d'une nouvelle version de cette loi.

Cette loi qui entrerait en vigueur le 31 mars prochain, obligerait toute chaîne ayant plus que 15 succursales à se plier à l'obligation d'affichage. Le fait que ces restaurants ont des menus standardisés facilitera le calcul de l'apport calorique. L'information devra être affichée très près des items respectifs sur le menu dans une taille comparable à celle de la description de l'item. On rendrait alors plus accessible l'information qui, chez McDonald's et Burger King, est déjà disponible sur place, mais dans un feuillet explicatif. Le Bureau veut par cette loi, s'assurer que les consommateurs soient avertis et conscients de leurs choix et peut-être ainsi réduire l'épidémie d'obésité qui sévie aux Étas-Unis.


Voici l'apport calorique des items les plus populaires dans les grandes chaînes. (Tiré en grande partie de NutritionData). L'apport quotidien moyen recommandé pour une journée est de 1200 à 1500 pour une femme et de 1500 à 2000 pour un homme.
  • 492 pour un Big Mac
  • 240 pour une boîte de 6 McCroquettes (40 par morceau)
  • 370 pour un Mac Poulet
  • 250 (en moyenne) pour une Frite
  • 670 pour un Whopper
  • 916 pour un Whopper Double
  • 255 pour un Coca Cola format standard
  • 685 pour un BK Veggie Burger
  • 195 pour un morceau de poulet Kentucky
  • 220 pour un beigne Krispy Kreme
  • 350 pour une Rondelle d'oignons A&W
  • 580 pour un Poulet croustillant A&W
  • 480 pour un Cheeseburger A&W
L'image vient du film Supersize Me.

mardi 22 janvier 2008

Bella Lula

J'ai découvert cette limonade parfaitement balancée durant mon séjour à Paris. Cette limonade, ou citronnade pour être fidèle au nom sur la bouteille, offre un équilibre entre l'acide, le sucre et la fraîcheur. Le secret dans la fraîcheur est sûrement à attribuer à la menthe contenue dans la bouteille. J'en ai bu quelques bouteilles, j'en aurait rempli mes baggages! La question à 1 000 000$, y'en a-t-il à kekpart à Montréal?

Un retour sur Paris

De retour de Paris, ou plutôt "De retour de sur Paris", je constate en me relisant que je n'ai pas parlé du souper le plus marquant de mon séjour là-bas. Ce souper, ou pour me corriger encore une fois, "ce dîner", est probablement mon moment le plus épicurien depuis bien longtemps. Le genre de souper dont je ne pourrai pas soumettre la facture dans mon compte de dépenses!

Cette histoire commence lors de notre repas du midi de lundi (voir billet Paris,c'est parti!), chez Le Comptoir du Relais Saint-Germain, dont le chef est Yves Camdeborde. Le maître d'hôtel semble reconnaître Robert, on lance l'idée de revenir un soir cette semaine, il prend note et on doit donner suite plus tard. Jeudi est notre jour potentiel. Jean-Luc, c'est le maître d', appelle Robert et lui annonce que nous avons une table vendredi. Wow! J'allais apprendre plus tard que les "gens normaux" peuvent attendre jusqu'à 6 mois pour avoir une table. C'était le cas des locals qui mangeaient à nos côtés. Je n'ai pas à souligner qu'il ne trippaient pas vraiment de savoir que nous n'avions attendus que 4 jours...

En arrivant, Jean-Luc (le même que tantôt, je ne changerai pas de Jean-Luc de tout le billet) nous reconnaît de suite et nous invite à notre table, à l'intérieur. Pour ceux qui ne sont pas familiers avec Paris, il y a des tables sur "la terrasse" et bien que ce soit chauffé avec des lampes à gniognion rings, c'est pas mal mieux d'être à l'intérieur. Nous sommes accueillis avec un verre de Cerdon mousseux, offert bien entendu par la maison. J'ai pû profité de ce mousseux apéritif à deux reprises lors de mon séjour et je dois dire que j'y suis maintenant accro. Une visite chez Rézin s'imposera... :)

Le menu est simple. Une seule carte, on choisi le plat principal, le reste, on subit... Ce soir-là, c'était le 543ième service. Voici ce qui était sur la carte.



En dégustant un Châteauneuf-du-pape blanc, du Château Rayas, millésime 2001, j'opte pour le chapon et Robert pour le lièvre. Plus tard dans le service, au deuxième service, Jean-Luc (oui, oui, le même!) me demande si j'aime le lièvre. Je lui répond dans l'affirmative et il nous propose une entourloupe, une faveur. Nous aurons droit aux deux plats de la soirée, en version plus petite. Wow! Encore une preuve que commander la bonne bouteille en partant peut ouvrir des portes.

Tout est sublime, parfait, juste à point. Simple et efficace, sans tape-à-l'oeil et tout en subtilité. Le chapon est dépassé par les excellents légumes d'accompagnement. Le lièvre est riche, mais tellement délicieux. Pour faire un peu d'éducation, le lièvre façon royale c'est un lièvre cuit dans ses abats et son sang, puis désossé et servi en 'tite galette' dans une sauce au sang. Ah oui, grande surprise, il y a aussi du foie gras là-dedans! Certains en mettent un chunk au centre, d'autres, comme Le comptoir, l'intègre au mélange. Le résultat est une viande que l'on déguste à la fourchette, très riche et très gouteuse. Nous avons poursuivi mon éducation dans le Châteauneuf-du-pape. On reste chez Rayas, un rouge, millésime 2003.


Comme si vous aviez besoin de manger encore, un plateau de fromage est considéré comme suite logique à tout ça. Question de s'assurer certainement que votre foie puisse vous servir des rappels à votre repas les jours suivants... Je laisse la photo parler d'elle-même.


Après le dessert, ben oui, un autre service, un verre d'eau de vie framboises (ok... deux, trois!), de chez Étienne Brana, eau de vie qui est grandement supérieure à l'eau de vie framboises de Meyer, principalement grâce à sa subtilité et sa finesse.

Pour ajouter à tout ça, Jean-Luc, excellent hôte, nous offre deux livres pour nos baggages, livres que je pourrai commenter bientôt.

Je suis sorti de cet établissement le sourire aux lèvres, fendu loin derrière. Définitivement une adresse à visiter.

samedi 19 janvier 2008

Crevettes du Mozambique

Ce matin en faisant ma tournée quotidienne, je suis tombé là-dessus sur MyConfinedSpace.

Wow! J'ai fait mes recherches, et c'est habituel comme format. Là-bas, c'est comme ça! Je me demande combien de crevettes de Matane ça peut bouffer une crevette du Mozambique...

vendredi 18 janvier 2008

Pour faire comme eux...

Puisqu'il faut adopter les habitudes de vie de nos hôtes, nous avons fait notre appel conférence comme nos amis Français. Un meeting en règle avec saucissions secs, baguette et p'tit rouge.



De bons saucissons de spécialité comme on ne peut malheureusement pas manger assez souvent. Au menu, de la coppa bien grasse et un tantinet humide. Du chorizo iberico bien bien balancé côté épices. Le summum, de la calabraise bien piquante, pas trop, qui laisse une belle chaleur qui habite un moment la bouche.

À tout ça ajoutez une cuvée de Grenache Il fait soif, de Maxime Laurent, finale subtile de tannins, et vous avez un appel conférence de classe.

mardi 15 janvier 2008

Quand la curiosité rapporte

Ce soir j'ai osé. Ce soir j'ai affronté mes préjugés et j'ai foncé. Ce soir j'ai commandé pour la première fois un met prisé, une délicacy, des européens. Voilà c'est fait, j'ai dégusté mon premier pigeon!


Cette viande, au goût sanguinaire, s'approchant de la pintade, voire même du veau, est excellente. Je m'attendais à un oiseau coriace et sec, mais j'ai eu droit à un festin digne des Français les plus détestables. Un oiseau parfaitement apprêté (peut-être un peu trop salé), servi sur des quartiers de pommes de terre naines garni d'une sauce vierge, presque inexistante... Je me sens privilégié de savoir ce qu'un pigeon goûte en tant que Nord-Américain. On est pas mal loin, je pense, du pigeon se nourissant de pain Pom au Square Berri, aprêté à la broche par M. Claude le clodo qui chante en tappant sur un loc de bois au métro Sherbrooke.

Cet excellent plat a été dégusté à l'Entredgeu, à Paris, un petit restaurant de quartier tout simple où la carte, une ardoise, allie aventures et choix prudents. Avec une carte des vins qui n'a rien à envier aux plus grands restaurants de Paris, on comprendra pourquoi Marcel Lapierre recommande ce restaurant à ses amis.

Pour faire faire au décalage

Pour le curieux voulant déjouer le décalage horaire, voici quelques astuces efficaces.

Vers l'Europe… vers l’est (testé pour les fuseaux + 6 ou 8 heures)
Note : De Montréal, les vols internationaux sont de nuit.

  • Sur le vol à l’aller, dors un 2-3 heures. Fais ce que tu peux pour y arriver. Personnellement, quelques coupes de vin fonctionnent à merveille. En plus, ça aide à faire passer les repas pas toujours stock des compagnies aériennes. Ayant dormi, le cerveau acceptera mieux le matin précipité et cette nuit courte simulée aidera pour l’astuce suivante.
  • À destination, COUCHE-TOÉ PAS à moins de vouloir scrapper ton voyage – ou du moins ses premiers jours. Résiste à l’envie de « faire ‘uss hin ti dodo » et évite, si possible, les grosses activités physiques comme l’escalade, les cours de ninja ou le lancer du poteau de téléphone.
  • Durant la journée, ne pas oublier de boire beaucoup. Atteint un équilibre entre les déshydratants et les hydradants.
  • Dépendemment de la différence d’heure et de l’heure d’arrivée, assure-toi de bien dîner pour faire comprendre à ton système qu’on est pas le matin, mais le jour.
  • Prends un bon repas (épicurien) et pas de dodo trop tôt pour éviter d’être deboutte à 4 heures du matin, obligé de regarder les infopubs européennes. Tu manques rien. En France elle vend des cossins inutiles comme à Montréal, pis plus à l'est, elle essaie de te faire résoudre un puzzle style mots croisés en se montrant les boules. Moi, j’essaie de me rendre à 21h30-22h00. Au réveil, je suis habituellement « tok shake »!
  • Emmène un réveil-matin, pas ton cellulaire. Comme ça, tu peux fermer ton téléphone la nuit et éviter d’être réveillé par tes chummys de Montréal qui veulent que tu viennes souper « à souére ». Certains se fient sur les wake-up calls, mais j’ai tellement eu de mauvaises expériences avec ça, que j’évite de dépendre là-dessus. C’est un bon backup par exemple.
  • Ceci n’est pas une astuce pour contrer le décalage, mais bien pour éviter une frustration. Si tu synchronise ton cellulaire avec ton ordinateur et que tu as des rendez-vous importants…mettons. Change l’heure du téléphone, pas le timezone. Comme ça les rendez-vous restent à la bonne heure et ne sont pas ajustés à l’heure locale.

Vers Montréal… vers l’ouest
Note : Vers Montréal, les vols internationaux sont en matinée

  • Pour le vol du retour c’est plus simple, il faut juste s’occuper parce que c’est long. Il faut considérer cette journée comme une longue journée pour laquelle on se couchera tard.
  • À destination, souper léger et facile puis dodo. Dans mon cas c’est souvent un soir de pizza.
  • Ici aussi, il faut prendre les moyens pour éviter d’être réveillé pour pas que ton système pense que le matin est arrivé plus tôt que souhaité.
Voilà, j'espère que mes expériences de vie de voyageur assidu sauront t'aider un peu.

lundi 14 janvier 2008

Paris, c'est parti!

Après un vol calme et reposant, mais un repas merdique me voici enfin "sur Paris". Afin de bien débuter notre séjour, une douche à l'arrivée suivie d'une heure de repos. Repos qui est quant à lui suivi d'un bon repas au Comptoir du Relais. Et puisqu'à Paris on fait comme les Parisiens, on arrose notre plat bistrot d'un bon vin.



J'ai mangé une joue de boeuf impeccable. La joue est servie dans un bol en terre cuite et baigne dans son jus. En prime, des mékéronis, flottants, qui à prime abord ont provoqué un certain recul, mais qui ont sû me surprendre à la première bouchée. Le comptoir sera probablement notre destination dîner (ou plutôt déjeuner pour être compris ici) pour les prochain jours...

Pour souper, un "passage obligé" chez Willi's wine bar où j'ai pu déguster un filet de dorade servi avec des citrons confits. Un vrai délice!

Demain, plus de détails. Pour l'instant, le guerrier doit dormir.

vendredi 11 janvier 2008

Saveur gagnante?

Quelle seront les prochaines saveurs des chips Walkers? C'est ce que cette compagnie d'Angleterre demande aux internautes.

Cette compagnie est reconnue pour les saveurs inusités des ses crisps - en Angleterre, les chips sont l'équivalent de nos frites. Déjà disponible, il y a entre autre
  • cocktail de crevettes
  • onion mariné
  • worcester sauce
  • steak et onion
En ce moment, le top 5 des suggestions est
  • 5: thé et biscuits
  • 4: pigeon et ail
  • 3: escargot
  • 2: fromage bleu
  • 1: oeuf et bacon

L'inspiration vous habite? Faites votre recommandation. J'ai personnellement voté pour fromage bleu et suggéré mayonnaise.

mercredi 9 janvier 2008

Pain sans pétrissage 1 - Benoît 0



Si vous suivez le moindrement ce qui se passe sur la blogosphère culinaire, vous aurez sûrement entendu parler du pain sans pétrissage ou no knead bread. Plusieurs nous offrent leur version de ce pain supposément très facile à faire. J'ai personnellement essayé la version proposé par Steamy Kitchen... et j'ai échoué! Pour ajouter à ma honte, la recette est présentée par un enfant de 4 ans! À ma défense cependant, je crois savoir où j'ai échoué...

La méthode est simple, on mélange de la farine, de la levure, du sel et de l'eau dans un bol, à la cuillière. On obtient alors une pâte collante, très collante même. Ça s'apparente beaucoup plus à la colle comestible de mon enfance qu'aux pains boulangés à la main. On couvre le mélange d'une pellicule plastique transparente et on oublie dans un endroit chaud (Mahman, pas de commentaires) pour la nuit.

Le lendemain on retire la pellicule. L'odeur de vinaigre est très prenante. Je pensais que j'avais alors échoué jusqu'à ce que je lise que c'était normal. On façonne la pâte en une belle boule et on laisse monter pour 2 heures dans un linge à vaisselle fariné. ARRRGGGGLL!!! Moi ça a toutte collé sua' serviette pis je pense que c'est là que mon pain est devenu galette.

Ensuite, dans un Creuset qui a chauffé au four, on dompe la motte et on laisse cuire. Mon pain était visuellement beau, très rustique, mais le goût de levure très prononcé et la mie était dense et humide. Comme un pain qui n'a pas assez monté.

Je n'ai pas dit mon dernier mot, je vous tiens au courant de mes progrès. J'ai inclus des liens vers des recettes si vous voulez vous essayer. Quand j'aurai réussi, je vous donnerez la mienne.

Sites proposant leur version du pain sans pétrissage:

- Steamy Kitchen
- Apartment 2024
- Smitten Kitchen, mon pain ressemblait à celui ici. Pas très réussi comme choix de photo.

L'image provient du site de SteamyKitchen

mardi 8 janvier 2008

Pour un choix plus éclairé

J'ai récemment fait l'acquisition du magasine Montréal Cuisine qui contient les menus de 59 restaurants de Montréal ainsi que quelques recettes concoctées par les chefs de ces restaurants. Je trouve ce guide pratique lorsque viendra le temps de se décider sur un resto en cas de doutes. Ça évite d'aller lire les menus affichés devant chaque resto.

Je l'ai personnellement acheté chez Archambault, donc il est sûrement disponible dans les marchands de journaux. Sinon, vous pouvez aller sur leur site et le commander.

Pour que l'épicurien survive

Les bonnes tables et le bon vin c'est bien beau tout ça, mais que seriez-vous prêt à faire pour survivre? Avez-vous déjà considéré l'option de manger vos amis? C'est ce que JustSayHi propose comme son plus récent quiz humoristique.

Personnellement j'ai 69% des chances de manger mes amis si je n'avais pas le choix. Je pense que mes chances auraient été meilleures si j'avais été encore plus fort et plus rapide que mes amis...

La meilleure question du quiz, selon moi, est votre degré de culpabilité potentiel si vous devriez en revenir à bouffer vot' chummy. Ma réponse : "Je mangerais de la chair humaine même si ma vie n'en dépendait pas." On est curieux ou on ne l'est pas!

69%

Et vous, quel est votre score?

lundi 7 janvier 2008

Un souper qui rapporte des milliers de dollars

Un couple de la Floride a eu une surprise payante lors de leur dernière visite au restaurant. Soyez rassurés, je ne vous parlerez pas ici d'un stupide Américain qui actionne le restaurant. La nouvelle ici est différente, quoique sûrement tout aussi payante.

Sans se soucier de ce qui les attendait, le couple est entré chez Dave's Last Resort & Raw Bar le 31 décembre. Alors qu'il a entammé presque la moitié de son assiette de clams, l'homme croque quelque chose d'inhabituellement dur. À sa grande surprise il trouve dans sa bouchée recrachée une perle mauve qui pourrait valoir jusqu'à 25000$. Pour une assiette de clams à 10$, c'est un bon retour sur investissement!

Les clams provenaient de Apalachicola, en Floride. Ces perles sont généralement retrouvées dans les clams violacées de la Nouvelle-Angleterre. Ce phénomène, bien que rarement aussi payant, se produit apparemment plus fréquemment que l'on en entend parler. Épicuriens, à vos mollusques!!

samedi 5 janvier 2008

Les tops de 2007

La tradition le demande, au début de l'année, il s'impose de prendre une pause et de regarder derrière nous. Le LA times et le réseau Food Network l'ont fait et nous proposent leurs meilleures recettes de l'année 2007.

Voici les liens:

vendredi 4 janvier 2008

Moé j'connais ça les chuchis!

Pour faire un parallèle avec le billet de Safwan "Je sais que je suis en région quand...", j'aimerais partager avec vous ce que nous avons vu hier, dans un restaurant de sushis de la rive-nord. (Pas que je considère la rive-nord comme la région.)

Deux dames ont pris place à la table à nos côtés peu après notre arrivée. Cette sushithèque adopte la philosophie du "apportez votre vin". Moi j'avais un excellent riesling Les Ecailliers, eux, "in bon Fuzion". Je ne veux pas être snob, mais déjà on avait un indice sur leurs papilles... et leur expérience culinaire. Mais rassurez-vous, le drame n'est pas là...

À notre grande stupéfaction, les médammes s'arment d'un couteau et d'une fourchette et coupent allègrement leur sushi comme si il s'agissait d'un vulgaire steak de botte. Elles snackent la bouette ainsi créée comme si elles étaient à la patate du coin. Quel manque de respect au chef qui s'est démené afin d'offrir un rouleau impeccable et balancé! Aussi bien demander l'assiette des retailles de sushis!!

La prochaine fois médammes, allez donc chez Mikes. Oui Monsieur!!

Pour allier hockey et bonne bouffe


Sur la rive-sud, à Boucherville, le restaurant Bocké se révèle comme ma nouvelle destination comme restaurant d'hockey. Si vous êtes tannés de manger de la cochonnerie en écoutant vot' game à la Cage ou au Boston Pizza, passez donc sur De Mortagne, dans le complexe 20-20 pour une expérience de hockey différente.

Le restaurant offre, en plus du fût directement à la table, une sélection de plus de 80 bières. Le menu varié offre entre autre les traditionnelles ailes, de la bavette de boeuf Ryding, du jarret d'agneau braisé à la Boréale blonde, des moules et des pâtes.

Le Bocké est donc un restaurant à ajouter à votre liste de destination hockey, ou simplement pour passer du bon temps entre amis autour d'une table.

L'image vient du site du restaurant.